Intersection

Ce qui nous lie

Diplômé.e.s, déclassé.e.s, libéré.e.s ?

Louise Canu · Journaliste multimédia

Mise en ligne le 24 avril 2024

Le travail, oui, mais pas coûte que coûte ou à n’importe quel prix. Margaux a quitté l’enseignement pour reprendre des études, Arthur aspire à devenir journaliste et Clémence est architecte d’intérieur. Avec elles/eux, nous nous sommes interrogés : une fois diplômé.e, comment se passe l’insertion professionnelle ? Quelles reconfigurations de parcours ? Quel rapport les jeunes entretiennent-ils avec le monde du travail ? Quelle place pour la passion, la confrontation à la réalité, les nouveaux départs ? Rencontre avec trois jeunes diplômé.e.s, déclassé.e.s et… libéré.e.s ?

Après l’obtention de son CESS, un voyage humanitaire au Ghana, quelques jobs alimentaires, un premier bachelier et pas mal d’allers-retours, Margaux1 opte pour un retour sur les bancs de l’école. Elle bouillonne de curiosité et d’envie « d’apprendre à apprendre ». Au sein de sa Haute École, au cours de son cursus de bachelier en Instituteur primaire, Margaux fait la rencontre de ses futur.e.s collègues. L’une d’elles exprime ses limites : « Je ne donnerai pas trop de cours de musique parce que la guitare abîme mes ongles. » Margaux nourrit secrètement le rêve de devenir actrice, mais elle ne parvient pas à faire semblant : ses collègues sont ennuyeux. En salle de pause, les sujets tournent vite en rond : « Nous avions des discussions incessantes sur la santé du chat de tel.le collègue. J’avais besoin de plus de stimulation intellectuelle. » Margaux préfère se raccrocher à ce qui la passionne réellement : offrir les mêmes possibilités d’accès à tous les enfants tout en s’adaptant à des profils très différents, en développant leur curiosité et leur créativité. « C’est ça qui est passionnant et qui fait la beauté de notre métier. »

Clémence, quant à elle, a « vraiment eu du bol » en trouvant rapidement sa vocation. Dès 16 ans, elle multiplie les choix d’options en cours dans le but de développer un bon bagage pour devenir architecte d’intérieur. Elle se nourrit de philosophie, de physique, de mathématiques, d’art, de langues, enchaîne les portes ouvertes des potentielles écoles puis multiplie les stages afin d’affiner son regard et sa pratique. « On dit toujours que le métier d’architecte, de créateur, c’est passionnant et qu’il faut être passionné. On y met beaucoup de notre personne. »

À la sortie de son école, Clémence ne s’imaginait franchement pas travailler en tant qu’architecte d’intérieur dans le domaine du…bureau, littéralement. « Quand on parle de bureaux, tout le monde a un peu cette image à la The Office. Je comprends, ça existe. Mais on est là pour faire mieux. » Il s’y brasse suffisamment d’argent pour qu’elle puisse faire la part belle à sa créativité. « Les clients ont un budget incroyable, on parle de millions d’euros. Tu vas leur créer toute une histoire, une expérience, dans laquelle ils vont investir dans cette chaise à 2 000 euros parce qu’ils veulent le meilleur pour leurs employés, si ce sont de bons managers. » Clémence récolte rapidement les fruits de son travail. Le CEO de l’entreprise dans laquelle elle réalise son stage ne lui offre pas moins qu’un MacBook en guise d’au revoir… et de bienvenue. « Il m’a soufflé : “On espère que tu finiras rapidement tes études et que tu reviendras.” Je n’avais même pas terminé ma formation, je n’y croyais pas ! J’étais extrêmement reconnaissante. »

Une fois le diplôme obtenu, que deviennent les nouvelles et nouveaux entrant.e.s sur le marché du travail ? À quoi ressemble leur insertion professionnelle ?

Nous avons posé la question à Margaux, Clémence et Arthur.

© GoodStudio/Shutterstock

La confrontation à la réalité

Pour Arthur, la sauce a encore du mal à prendre, un an après l’obtention de son master de journalisme. « Au lycée, un prof répétait : “Il ne faut pas perdre sa vie à essayer de la gagner”. Ça sonne bullshit, surtout de la part de quelqu’un qui a un nom à double particule, mais j’aimais bien cette phrase. Ça prend du temps, d’essayer de trouver ce que tu veux faire. » Pour l’heure, Arthur épluche les légumes. Et les offres d’emploi. Il bosse dans une sandwicherie à deux pas du quartier européen. Vingt-cinq heures par semaine, parfois plus, payé onze euros net l’heure. « Ce n’est clairement pas le boulot le plus dur du monde. Ni le plus épanouissant. » Seul employé de l’entreprise, il partage avec son patron une relation « ni bonne ni mauvaise ». Il ne compte pas s’éterniser là-bas non plus. « Je lui ai expliqué que je n’étais pas étudiant mais que je cherchais un petit boulot après mes études de journalisme pour payer mon loyer. Il a tout de suite compris que c’était une transition. Après, dans l’idéal, si je pouvais rester toute ma vie ici, je pense que ça lui ferait plaisir. »

Habitué des établissements privés et reconnus, Arthur se confronte à la réalité, après qu’on lui a promis monts et merveilles. « J’étais dans un lycée d’élite, le meilleur de la région. On nous rabâchait sans cesse de ne pas étudier à l’université publique, de faire des classes préparatoires, de faire Sciences Po, car nous étions “l’élite de demain”. En fin de compte, j’ai raté mes concours. J’ai peut-être mis la barre trop haute. » Arthur ne se consume pas de l’intérieur pour le journalisme, qu’il ne voit pas comme « une finalité ». N’empêche qu’il ne serait pas contre l’idée de commencer.

Après l’obtention de son diplôme, Arthur cherche de tous les côtés un moyen d’intégrer une rédaction. Il n’avait jamais imaginé sa trajectoire professionnelle « lisse et sans encombre », mais tout de même. « Je me suis vite rendu compte que je n’allais pas trouver quelque chose tout de suite. » Il s’épuise à postuler à peu près partout : Indeed, LinkedIn, Culture.be, le site de la RTBF, le groupe Rossel, Twitter. Dans le meilleur des cas, on consent à lui répondre un petit quelque chose : « Désolés, nous ne cherchons pas à élargir notre équipe de pigistes. » Sinon, pas de nouvelle, mauvaise nouvelle. Difficile pour Arthur de décrocher la première étape de l’entretien, qui lui permettrait de se vendre. Pour gagner sa croûte, le plus accessible reste donc l’Horeca. Arthur est entraîné dans un cercle vicieux qui ne l’avantage pas sur le marché : « Le journalisme est un métier qui demande de la créativité : trouver un pitch à proposer, écrire, photographier… Cette créativité dépend beaucoup de ton état mental. Quand tu n’es pas valorisé, ça joue sur ton bien-être mental, donc ta capacité à créer. » Force est de constater qu’après presque un an de candidatures, « tu es obligé de remettre en question ton parcours, tes études, et finalement, tes compétences. »

La faute à pas de chance ? Pas vraiment. Plutôt le résultat d’un ensemble de facteurs qui ne favorisent pas une insertion professionnelle réussie. Contrairement à Margaux ou Clémence qui se sont frottées au monde pro dès leurs études, Arthur regrette un réel manque de professionnalisation de sa formation de journaliste. « Notre formation prévoit en tout et pour tout deux stages d’une durée d’un mois. C’est assez léger. On ne nous accompagne pas sur “l’après”. Ne serait-ce que comment gérer sa propre entreprise, car les places salariées sont rares, nous, on n’a jamais appris. Toute la partie légale, créer des devis, des factures, ce n’est pas inné. On n’est ni avocats ni comptables. » En prime, ce sentiment de rester livré à soi-même : « Je n’ai pas l’impression qu’il y a un gros cercle d’alumnis, on ne nous met pas en relation avec des professionnels… C’est bon, vous avez validé votre master, débrouillez-vous ! »

Souhaitant faire leurs preuves, les jeunes entrantes sur le marché du travail que nous avons rencontrées travaillent d’arrache-pied, quitte à dépasser leurs propres limites.

© Sophia V/Shutterstock

S’essouffler

Du côté de l’enseignement, ce ne sont pas les places qui manquent, au contraire. Alors que le secteur rencontre une pénurie de profs, Margaux est « contactée de partout » dès la fin de ses études. Elle s’investit à corps perdu dans l’enseignement, affichant une volonté fer de bien faire. Quitte à s’épuiser : alors qu’elle revient de la bibliothèque avec sa classe, aussi calmes qu’une vingtaine d’enfants en sortie scolaire puissent l’être, un homme se tient sur le perron, dans la rue. Il salue son interlocuteur, monte dans sa voiture, claque la porte et démarre. « En voyant cet homme faire ça, je me suis dit : il ne se rend même pas compte de ce qu’il vient de se passer dans sa vie. La façon dont il a géré sa seule personne, en ne s’occupant que de lui, alors que de mon côté je courais partout, j’avais la tête en ébullition, j’étais épuisée. Ça m’a vraiment interpellée. » Les conditions de travail sont harassantes, et laissent peu de place à la possibilité de fixer ses limites. « C’est aussi ça, l’essoufflement de l’enseignant, dont on a pas conscience. Il faut vraiment le vivre, pour comprendre le truc. »

Dans son enquête « Pour en finir avec la génération Y… Enquête sur une représentation managériale »2, le sociologue François Pichault entend bien en finir avec les stéréotypes. « Nous avons mené une enquête avec les trois générations3 et contrairement aux idées reçues, les différences ne sont pas aussi importantes qu’on le pense ». Pour le sociologue, si « les trois générations souhaitent de la reconnaissance, recherchent du sens au travail, aspirent à un réel équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ce n’est pas spécifique à la jeune génération. » De manière générale, c’est l’ensemble de la population qui s’inscrit dans un nouveau rapport au travail, qui a émergé depuis la pandémie la transition digitale, sociale, climatique : autant d’éléments qui nous ont rappelé ce qui était « vraiment important » ou qui nous ont montré d’autres voies possibles. Si le sociologue admet que la génération « l’exprime plus clairement et se montre peut-être plus exigeante », les individus diffèrent évidemment au sein d’une même génération, notamment selon les origines sociales et leurs parcours. En clair : un.e jeune n’en est pas un.e autre.

Clémence, de son côté, se retrouve à la sortie de ses études d’architecte intérieur la peur au ventre à l’idée de se lancer en tant qu’indépendante, « l’un des seuls moyens pour avoir un job dans le secteur.  On nous a préparés à des cours de gestion sur trois mois à l’école, mais dans la pratique, c’est totalement différent. Tu apprends par-ci, par-là, en écoutant les autres en parler. » Comme Arthur, Clémence n’en croise pas beaucoup, des personnes bénéficiant d’un CDI. « Tu ne réalises pas à quel point c’est une charge de s’inscrire en tant qu’indépendant.e, parce qu’en fait, beaucoup le font. J’ai mis six mois à comprendre comment récupérer ma TVA… » Vous vous souvenez du CEO qui avait offert un MacBook à Clémence à la fin d’un stage, en espérant bosser avec elle à la fin de ses études ? C’est ce qu’il s’est passé, à une exception près : après le rachat de la boîte par un gros groupe, ce même CEO a été poussé vers la sortie. Laissant le goût amer pour Clémence d’être « lâchée seule dans la nature ».

« J’ai chialé au bureau après un mois. Je n’avais pas l’impression d’être aidée ou d’être soutenue. J’étais jeune, je ne connaissais pas grand chose. » D’un côté, Clémence souhaite être reconnue, montrer ce dont elle est capable ; de l’autre, elle peine à se raccrocher aux branches. « Pour certains projets, je me dépatouillais dans tous les sens, je demandais de l’aide à qui je pouvais, mais j’avais vraiment peur de me ridiculiser. »

Après la transition effective du rachat de sa boîte par un gros groupe, les choses se gâtent sérieusement pour elle. « En réunion, on me coupait très vite la parole : “Non mais ça, ce n’est pas important, revenons à ça, plutôt.” Un nouveau collègue nous appelait “chouchou”. Il nous coupait la parole et rétorquait : “Attends chouchou, t’as pas compris”. C’était très réducteur et infantilisant. » Progressivement, le harcèlement moral devient un mode de communication à part entière. « Les gens parlaient beaucoup entre eux, mais on n’entendait rien. Ces bruits de couloir faisaient qu’on n’avait plus confiance en personne. Ni en nos collègues ni en notre manager. » Pendant plusieurs mois, Clémence débarque au bureau à reculons. « Lorsque tu demandais comment ça allait, la personne te répondait à chaque fois : “Tu sais bien que ça ne va pas”. L’ambiance était très anxiogène, on n’arrivait plus à travailler dans ces conditions. »

Clémence s’interroge : « Est-ce que c’est ça, le milieu professionnel ? Je ne savais pas si c’était normal de pleurer une fois par semaine. » Déboussolée, elle cherche à se confier à un manager en qui elle a confiance. En guise de conseil, une métaphore : « L’entreprise, c’est comme si tu étais sur l’autoroute. Tu avances sur ta voie, quelqu’un cherche à s’insérer de la droite, et bien toi, tu restes sur ta voie. Tu ne le laisses pas passer, car c’est toi qui as la priorité. » Avec ça, Clémence n’est pas bien avancée. Quelques semaines plus tard, c’est la sortie de route : elle est gentiment remerciée de son tout premier job. « Raisons budgétaires, apparemment. »

Partir, pour mieux
revenir… vers soi

« Pour notre enquête, nous avons posé la question suivante : les valeurs promues par votre entreprise sont-elles importantes ? Les trois générations nous ont répondu que oui. » François Pichault remarque néanmoins l’existence « d’un décalage entre les valeurs affichées et le mode de management, souvent du fait de personnes qui n’ont pas la fibre managériale laissent se développer des comportements inadaptés ». Pour le sociologue, les travailleuses et les travailleurs sont de moins en moins enclin.e.s à rester au sein de leur boîte si les conditions ne leur sont pas favorables. « Dans un marché du travail qui est désormais beaucoup plus porteur, on voit effectivement des gens qui n’hésitent pas à quitter leur entreprise pour aller voir ailleurs, s’ils constatent un trop grand décalage entre les valeurs affichées et réelles. » Faisant écho à « la grande démission » aux États-Unis, période dans laquelle 47 millions de travailleur.euse.s américain.e.s ont quitté leur job après la pandémie en 2021, ces départs volontaires concernent à peu près 10 % des travailleur.eus.es en Belgique. « Mais cela pourrait augmenter dans les années à venir », précise François Pichault.

Selon le sociologue François Pichault, les travailleuses et travailleurs sont de moins en moins enclin.e.s à rester au sein de leur boîte s’ils ou si elles constatent un « trop grand décalage entre les valeurs affichées et réelles ».

© GoodStudio/Shutterstock

C’est notamment le cas de Clémence, qui sentant le vent tourner, avait jugé bon de chercher rapidement un plan B, avant d’être licenciée. La démarche a porté ses fruits : deux boîtes « se sont battues » pour l’embaucher, lui offrant la possibilité de choisir selon les conditions qu’elle s’était fixées. « C’est une tendance que l’on constate désormais : dans certains secteurs, ce sont parfois davantage les candidats qui choisissent leur entreprise, plutôt que l’inverse, ce qui conduit les entreprises à réviser leur mode de fonctionnement, en s’adaptant aux nouveaux besoins des employé.e.s », précise François Pichault.

Depuis qu’elle a rejoint sa nouvelle entreprise, Clémence prend conscience des dynamiques de violence au travail qu’elle a subi. « Comme il s’agissait de mon premier job, je n’avais pas de repère pour mesurer le niveau normal d’angoisse et de tristesse qu’un job peut provoquer ». Et maintenant ? Et bien, on lui laisse la parole. Mieux encore : on l’écoute. « On ne me signifie pas que je n’ai pas d’expérience, que je ne sais pas de quoi je parle, ou que ce que je dis n’a aucun intérêt. Mes collègues me répondent quand je dis bonjour et ne s’assoient pas à l’autre bout de l’open space. »

Jouer la sécurité

Au fond, Margaux s’en doutait : elle ne finira pas ses vieux jours en tant qu’instit’. Certes, il y avait beaucoup de boulot, à l’époque, mais essentiellement des « contrats de remplacement à droite et à gauche » au cours desquels il reste compliqué de créer quelque chose de stable et épanouissant avec les enfants. Elle n’a pas cherché non plus de contrats plus longs. « Payée 2 000 euros brut pendant cinq ou dix ans ? alors que je travaillais officiellement 32 heures par semaine, mais que mes semaines avoisinaient plutôt les 50 ou 60 heures… Non. Le ratio investissement et salaire a joué un grand rôle dans mon départ. » Elle ne regrette pas son choix, quand elle parcourt les groupes Facebook dédiés aux institutrices et instituteurs. « Tous les jours, je lis des publications concernant l’état critique de l’enseignement ou de nouveaux profs qui se demandent comment ce sera jouable financièrement. Et ça ne s’améliore pas. »

Avec la situation économique actuelle, Margaux préfère jouer la sécurité. « J’avais besoin d’un autre document universitaire. » Pas franchement persuadée que le diplôme du Master ouvre des portes comme par magie, il s’agit quand même pour Margaux d’une « facilité d’accès dans le monde actuel pour ne pas devoir se battre toute sa vie ou avoir l’esprit plus libre pour créer des projets à côté ».

La maîtrise sur les conditions de travail

Pour le sociologue François Pichault, « nous ne sommes plus dans une situation où l’on se soumet à une relation de subordination, avec une carrière gérée par l’organisation où on attend avec anxiété le rapport d’évaluation qui va nous donner notre bonus ». Un certain nombre de facteurs, comme le télétravail, la transition digitale, sociale et climatique révèlent des possibilités de « faire autrement » et restructurent nos dynamiques au travail. « Nous nous posons désormais beaucoup plus de questions. Est-ce que ce que je suis en train d’accomplir a du sens ? Est-ce qu’on me reconnaît dans mon travail ? Comment puis-je trouver un équilibre entre ce qui compte pour moi dans l’entreprise et hors de mon travail sans que ça déborde trop ? » Le télétravail forcé durant la crise sanitaire a conduit à un changement de paradigme : « Un des points très frappants a été de constater que c’étaient les jeunes qui étaient les plus malheureux de télétravailler. Il leur manquait un véritable lieu de socialisation, comme lieu de reconnaissance. » Plus encore, cette transition met en lumière le véritable besoin pour les jeunes « d’avoir la maîtrise sur leurs conditions de travail ». À condition, comme le rappelle Arthur, « qu’on veuille bien nous laisser notre chance ».

  1. Tous les noms ont été modifiés.
  2. François Pichault « Pour en finir avec la génération Y… Enquête sur une représentation managériale », dans Annales des Mines. Gérer et comprendre, 2012/2, no 108, pp. 39-54.
  3. Les trois générations se décomposent généralement ainsi : la génération X, née entre 1965 et 1979 ; la génération Y, née entre 1980 et 1996, et la génération Z, née après 1997.

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