Espace de libertés

Fondé en 1972 par Jean Schouters, secrétaire du Centre d’Action Laïque (1972-1983), le Bulletin de liaison du CAL a pris du galon et changé de nom en 1987 sous l’impulsion de Philippe Grollet, secrétaire général du Centre d’Action Laïque de 1988 à 2005. Espace de Libertés était né.

Si Espace de libertés a changé de look plusieurs fois au fil des années, évoluant avec l’air du temps, il a conservé sa marque de fabrique : depuis toujours, il pose un regard libre-exaministe sur l’actualité et tente de répondre aux questions et enjeux qui traversent la société, avec un focus spécifique sur les thèmes de prédilection du mouvement laïque.

Espace de libertés se positionne comme un média d’analyses, d’opinions et de réflexions critiques à travers ses différentes rubriques. Et en particulier grâce à la déclinaison de plusieurs articles sur un même thème qui permet une pluralité de points de vue. Y contribuent sans nul doute les meilleures plumes – journalistes, académiques, expert.es – que compte notre pays.

En 2022, EDL – Espace de libertés a fait peau neuve et se décline depuis en un magazine papier revisité et un site Web. Son contenu est généralement dense et les problématiques abordées complexes, raison pour laquelle nous avons choisi d’introduire ici et là un zeste d’humour, voire d’impertinence, avec une titraille qui bouscule les codes et une référence au vocabulaire culinaire, puisque nous vous proposons ici une nourriture pour l’esprit. Toujours sur un plateau libre-exaministe, bien entendu !

En 2024, pour fêter les deux ans de sa nouvelle formule, le magazine en ligne s’enrichit d’un podcast et d’une rubrique « Intersection », un nouvel espace où l’on bouscule les narrations pour sillonner les chemins à la rencontre de ce qui nous lie.

Le noyau dur de la rédaction

Sandra Evrard · Rédactrice en chef

Si j’étais une rubrique d’EDL, je serais « Là-bas ». Pour vous emmener au-delà des frontières, voir ce qui se passe ailleurs. Prendre un peu de recul, adopter une vision plus large, « macro » comme on dit dans certains milieux. Extirper son attention du guidon. Il n’y a rien de pire en effet que de regarder son nombril et de rester enfermé.e dans nos certitudes, de se laisser embrigader par les mêmes discours figés, les algorithmes orientés qui nous confortent dans nos préjugés. Pour sortir de cet état d’esprit, rien ne vaut une bouffée d’air frais, observer comment les autres vivent, font et proposent d’autres pratiques. Amoureuse de l’interculturalité, je suis sensible aux petites choses qui font la différence. Ça titille nos sens et notre esprit ! Ce que je déteste par-dessus tout ? L’injustice ! Chez EDL, je suis capitaine d’un bateau qui explore sans relâche tous les horizons, fouine dans les arcanes les plus secrets, parfois sombres, de nos sociétés, avec à bord des aventuriers et aventurières des enjeux qui traversent, bouleversent et redessinent régulièrement cette planète que nous oublions trop souvent de chérir.

Amélie Dogot · Secrétaire de rédaction

Si j’étais une rubrique d’EDL, je serais naturellement « Les cultureux ». Ma passion pour les mots, leurs sens et significations, et les mille et une possibilités offertes par le vocabulaire d’exprimer une idée, de véhiculer un message, de défendre une cause et de transmettre des valeurs m’ont poussée vers le journalisme écrit. Je coordonne avec bonheur les rubriques culturelles et littéraires d’EDL depuis une dizaine d’années. Intimement convaincue que l’on peut agir par la culture, je crois au pouvoir révolutionnaire des Arts et des Lettres. Tournaisienne d’origine, dès mes études à l’ULB, j’ai été séduite par la richesse et l’abondance de la vie culturelle bruxelloise. Films, pièces, expos, livres… je sais déjà que ma vie ne suffira pas pour voir et lire tout ce qui m’attire ! J’aime tant les récits qui touchent en plein cœur et qui nourrissent l’esprit que de partir à la rencontre des personnes qui les créent avec talent. Et par-dessus tout, j’aime donner l’envie à celles et ceux qui me lisent de plonger dans la beauté de la création humaine et d’en ressortir changé.e.s.

Louise Canu · Journaliste multimédia

Si j’étais une rubrique d’EDL, je serais « Intersection ». Comme elle, je débarque fraîchement à Espace de libertés, un peu impressionnée par l’immensité de la tâche à accomplir… Mais drôlement bien accompagnée. Être à l’intersection, pour moi, c’est à la fois regarder du côté de l’intime pour mieux comprendre nos transformations collectives et jeter des ponts entre les disciplines, les narrations et les espaces de création. Sur un ton plus personnel, j’ai d’abord fait mes armes en sociologie, en arpentant de nuit les rues toulousaines en compagnie d’un collectif de collages féministes dans le cadre d’une enquête en immersion d’une année. Je me suis ensuite prise de passion pour le micro dans les studios de Campus FM, merveilleux laboratoire radiophonique. Enfin, mon master en journalisme narratif à l’ULB m’a menée jusqu’au Rwanda, où j’ai partagé le quotidien de journalistes burundaises en exil. Et me voici désormais au CAL, prête à explorer de nouveaux terrains de jeu, en votre compagnie. Au plaisir !

La brigade journalistique

Vinciane Colson · Journaliste

Si j’étais une rubrique d’EDL, je serais « Rendez-vous avec ». Curieuse, j’aime découvrir de nouveaux sujets à travers le regard des personnalités que j’interviewe. En tant que journaliste, j’estime en effet que la base de notre métier, ce qui est en fait son essence et son principal intérêt, c’est la rencontre. La rencontre d’une mère qui ne parvient pas à boucler ses fins de mois mais qui ose prendre la parole à notre micro pour raconter. La rencontre d’un jeune qui passe par le slam pour dire sa souffrance et ses espoirs. La rencontre d’une auteure qui témoigne des violences qu’elle a subies pour que ça n’arrive plus à d’autres. La rencontre d’un chercheur qui décrypte avec nous les discours d’extrême droite. Toutes ces rencontres, faites d’échanges, de réflexions, d’imprévus, de regards, me nourrissent et rendent ce métier passionnant. Notre mission, délicate, réside ensuite dans la restitution de ce contenu, de ces émotions et de ce décryptage le plus fidèlement possible, à vous, lectrices et lecteurs.

Catherine Haxhe · Journaliste

Si j’étais une chronique d’EDL, je serais « Chronique du Nord » tant le nord de mon propre pays m’est encore tellement étranger. Après avoir parcouru le monde pendant vingt ans pour divers reportages télé, à la découverte de l’autre, il est grand temps d’en savoir plus sur… nous ! Les élections approchent, nos démocraties sont plus que menacées, nourrissons-nous de ces échanges. La Flandre ce n’est pas qu’un petit short en éponge sur une plage d’Ostende puis une croquette de crevettes avec bonne-maman avant un retour vers Liège ! Non, la Flandre est riche et ses habitants ont tant à nous apprendre. Nietzsche disait : « Connaître, c’est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts. » Et nos intérêts les plus immédiats sont dans le maintien de nos libertés, d’une justice sociale et d’une solidarité renforcée. Et si avec ça, on pouvait réenchanter le monde alors moi je dis : « Vive les croquettes de crevettes ! »

Nicolas Franchomme · Journaliste

Si j’étais une rubrique d’EDL, je serais « Tox en toc ». En tant que journaliste, je me dois de comprendre, analyser et décoder les faits pour transmettre une information factuelle et vérifiée à la source. Avec l’avènement des réseaux sociaux, nombreux.ses sont celles et ceux qui se font manipuler par les fake news colportées par les nouveaux oracles de la société et autres faiseurs d’opinion conspirationnistes. Diplômé de l’ULB, je suis attaché au principe du libre examen dans mon travail et je garde un esprit critique sur les différents enjeux de ce monde. Il est donc primordial de lutter contre cette désinformation afin d’évoluer dans une société équilibrée et harmonieuse, loin des discours de haine et de propagande qui peuvent nous renvoyer à époque plus sombre de notre histoire. Fact checking !

Pierre Schonbrodt · Journaliste

Si j’étais une rubrique d’EDL, je serais « Libre, ensemble ». Journaliste et vidéaste depuis 10 ans au Centre d’Action Laïque, j’affectionne tout particulièrement la réalisation de documentaires sur les questions de société telles que les enjeux liés à la jeunesse, l’exil, le vivre ensemble, la précarité ou les assuétudes. Je prends soin de développer une relation de confiance avec les personnes concernées pour les placer au cœur de mon travail. Ma démarche se veut profondément respectueuse et humaniste afin de permettre à celles et ceux qui suivent mon travail de mieux saisir la réalité difficile que vivent nos contemporains.

Médaillons : Max Tilgenkamp