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Stéphanie Lamy

Le masculinisme, une menace terroriste

Propos recueillis par Sandra Evrard · Rédactrice en chef

Avec la rédaction

Mise en ligne le 26 novembre 2024

Il y a chez Stéphanie Lamy un peu de Sun Tzu, le premier penseur de la guerre. La chercheuse féministe et spécialiste des guerres de l’information prend très à la lettre le conseil ancestral « Connais ton ennemi ». Son adversaire à elle, et à toutes les femmes, c’est le masculinisme. Elle estime qu’il est urgent d’agir contre cette idéologie profondément misogyne. Dans son livre La terreur masculiniste, elle attire l’attention sur la dangerosité de ces groupes réactionnaires et androcentrés. Sa thèse est ouverte au débat : le masculinisme est un terrorisme.

Photo © People Images/Yuri Arcurs/Shutterstock

Dans votre livre, vous faites la différence au niveau du vocabulaire entre « misogynie », « machisme » et « masculinisme ». Pouvez-vous planter le décor terminologique ?

Il y a plusieurs définitions de « masculinisme ». La plupart renvoient à l’action collective, et pour ma part, je reste dans cet esprit-là. Le sexisme, c’est un système de pensée disqualifiant pour les femmes et pour les minorités sexuelles. La misogynie, c’est un sentiment individuel de haine qui peut être éprouvé aussi bien par un homme que par une femme ou par un membre d’une minorité sexuelle. J’ai tenu à faire un petit tour de table des définitions parce que ces termes sont souvent utilisés de manière interchangeable. Mon livre a pour but d’être accessible, mais assez précis, en commençant par un peu de terminologie pour ensuite développer le sujet.

Les masculinistes ne sont donc pas de simples machos ?

Non, car les masculinistes s’inscrivent dans une action collective, contrairement aux machos. Moi-même, en tant que militante féministe, j’ai souvent interchangé « misogynie » et « masculinisme ». Et à un moment, il faut aussi soi-même être disciplinée et faire preuve de précision dans l’usage des termes. Et le masculinisme, c’est encore autre chose.

Stéphanie Lamy, La terreur masculiniste, Bordeaux, Éditions du Détour, 2024, 192 pages.

Est-ce que l’on peut dire que c’est le pendant masculin du féminisme ?

C’est une bonne question, et c’est très bien que vous la posiez. La comparaison est fréquente. Le masculinisme est plutôt un militantisme contre l’égalité des femmes et des hommes, alors que le féminisme est en quête d’égalité et d’inclusion. Le masculinisme est dans le fond un suprémacisme masculin, c’est un extrémisme identitaire.

Quels sont les objectifs des masculinistes ?

Ils poursuivent un but précis. La base-line, selon moi, c’est le patriarcat. Nous vivons dans des sociétés sexistes, et en plus, des milieux de radicalisation masculiniste se sont développés. On y cultive un entre-soi masculin. L’objectif – qui peut être implicite ou explicite, cela dépend des différents milieux – est de faire reculer les droits des femmes en maintenant ou en élargissant les privilèges masculins, et donc la domination masculine. Cela passe également par des violences faites aux femmes et aux minorités sexuelles.

Les masculinistes s’inscrivent dans une action collective, contrairement aux machos.

© Prostock Studio/Shutterstock

D’une façon générale, quel est leur modus operandi ?

C’est une guerre hybride qui repose sur différentes tactiques, différents modes d’action directe ou indirecte : recourir à la violence ou prôner son recours, utiliser le droit pour contraindre son adversaire ou vicier les normes pour que le droit ne soit plus effectif. Ainsi, les associations de pères séparés introduisent et forment les juges afin qu’ils aient une lecture à leur avantage des séparations conflictuelles, notamment avec des thèses comme l’aliénation parentale1, le syndrome de Médée, les faux souvenirs… Ces derniers existent vraiment, mais les masculinistes partent de là pour faire croire, lorsqu’il y a des accusations de violence sexuelle envers les enfants, que les thérapeutes eux-mêmes suscitent de faux souvenirs. Des magistrats sont sensibles à leur cause, en Belgique, en France, en Europe et ailleurs dans le monde.

Et ils croient en ces thèses qui sont en fait des désinformations fondées sur le genre. Paul Bensussan, expert auprès de la cour d’appel de Versailles, de la Cour de cassation et de la Cour pénale internationale de La Haye, et grand promoteur du syndrome de l’aliénation parentale, a formé en fin de compte pas mal de professionnels de la justice sur ces choses-là. À côté du dévoiement du droit pour contraindre son adversaire, à savoir les femmes, il y a d’autres modes d’action tels que des formes numériques de guerre : désinformation fondée sur le genre, cyberharcèlement, traçage de cibles, surveillance électronique… Il y a aussi les violences sexuelles, les violences physiques et les violences économiques.

Les attaques devant les tribunaux constituent-elles une forme de violence économique ?

Souvent, c’est hybride, donc plusieurs moyens sont employés. Lorsque la cible première est une ex ou un proche, on relève à la fois des violences sexuelles et économiques, mais ce n’est pas forcément mené par les mêmes personnes. Il faut distinguer un ex retors qui va se servir des institutions pour assurer ses privilèges ou défendre sa position, des hommes qui agissent de manière collective, c’est-à-dire en s’engageant dans un processus de production de propagande, de transmission de savoirs. Je fais une parenthèse avec le procès de Mazan. Si l’on voulait poser une lecture sécuritaire sur cette affaire, on pourrait dire que le salon « À son insu » (sur le site coco.fr, NDLR) est un milieu de radicalisation. Et d’ailleurs, dans les articles de presse, on emploie les termes « transmission du protocole » et « adepte » de Dominique Pellicot. La presse en parle avec le même vocabulaire que celui qui se rapporte aux milieux de radicalisation. Il y a plusieurs modes opératoires, donc. Et il faut rappeler que le terrorisme, c’est une tactique : l’objectif premier ne sont pas la cible finale. Les acteurs engagés dans des actes terroristes veulent en fait transformer la société. Les djihadistes suscitent un réflexe sécuritaire. Pour la plupart des mouvances masculinistes, à l’exception des incels2, l’objectif est de normaliser les violences. Donc ils ne cherchent pas forcément la publicité. En revanche, ils instrumentalisent les biais qui existent au sein des médias pour faire taire l’ampleur de ces violences-là.

Pour aller jusqu’à la normalisation d’un phénomène ?

Cela pousse aussi à réfléchir à la manière de penser le terrorisme. Mon parcours personnel n’est pas étranger à tout ça. J’ai beaucoup travaillé sur la question de la propagande djihadiste en 2014. Mon livre n’est pas étranger à mes contacts, notamment masculins, dans la sphère du terrorisme. Certains sont plutôt réceptifs à ma lecture féministe de la sécurité, d’autres non. Je voulais vraiment interroger la façon de penser le terrorisme et en particulier les biais sexistes qui existent chez les experts en sécurité. La violence doit-elle forcément être spectaculaire pour être qualifiée de violence terroriste ? Je pense plutôt que c’est l’instrumentalisation de la production médiatique qui est visée.

Votre parti-pris est de considérer le masculinisme comme une forme de terrorisme, comme le djihadisme. Pourquoi ce parallèle ?

Il y a plusieurs raisons. Dans les luttes féministes contemporaines, on peut faire beaucoup de liens avec le terrorisme. Le fait de compter nos mortes, par exemple. Le compteur des féminicides, en France, a débuté après les attentats de Charlie Hebdo. Évidemment, il y a eu énormément de bruit médiatique autour de ces attentats terrifiants. Mais les féministes se sont demandé : pourquoi compte-t-on le nombre de victimes du terrorisme djihadiste ?

Et pourquoi attribue-t-on autant de moyens à cette lutte-là alors que le nombre de féminicides ne cesse de croître ? Il y a un certain mode militant féministe qui découle d’une réaction par rapport à la lutte contre le terrorisme. Si l’on envisage la sécurité comme une fonction dans une société, des luttes politiques se mettent en place pour savoir quel sujet va être « sécuritisé ». Par exemple, la migration en France, en ce moment, c’est un sujet particulièrement sécuritisé.

On lie de manière totalement erronée, d’ailleurs, l’immigration et la criminalité, dans un processus de sécuritisation. Des moyens vont être attribués pour lutter contre le phénomène. J’espère que le sujet de mon livre va faire débat. C’est une expérimentation. Si l’on met les violences faites aux femmes dans un cadre sécuritaire, en abordant la question des masculinismes comme relevant du terrorisme, est-ce que l’on va sécuritiser cet objet-là ? Je ne sais pas. On verra bien.

Pourquoi avez-vous choisi de lier le sujet au terrorisme plutôt qu’aux violences faites aux femmes en général ?

Ce n’est pas pour reconfigurer la figure du monstre. On commence à comprendre que l’auteur de violences faites aux femmes, c’est M. Tout-le-Monde. Cette forme de terrorisme domestique est tellement banalisée, et quelque part, l’objectif des masculinistes est presque atteint. Cette figure du terroriste n’est pas un étranger, un ovni ou un monstre. Il est parmi nous. Ce qui est aussi une autre manière de penser le terrorisme. Souvenez-vous, en 2015-2016, les attentats de Bruxelles ont été perpétrés par des jeunes « comme tout le monde ». Dans le cas du masculinisme, il n’y a pas de profil type, en fait. Les militants masculinistes, ou ceux qui sont engagés dans un processus de radicalisation masculiniste, peuvent être n’importe qui.

Selon Stéphanie Lamy, chercheuse féministe et spécialiste des guerres de l’information, le masculinisme et le djihadisme partagent de nombreux points communs et une même stratégie : le terrorisme.

© DR

Selon vous, une vision binaire avec les hommes bons d’un côté et les hommes mauvais de l’autre ne correspond pas à la réalité ?

Oui, c’est très complexe. Il y a des « poches de conversation » chez les hommes, différents niveaux de ce qui est acceptable dans le débat entre hommes. Et là où les masculinistes sont très forts, c’est qu’ils parviennent à élargir les espaces où minorer les violences faites aux femmes serait admissible. Cela commence dans les cercles « entre soi », les locker room talks3, comme on dit en anglais. Trump, par exemple, quand il a été enregistré alors qu’il tenait des propos sexistes, a répondu qu’il s’agissait juste d’une conversation entre mecs. C’est comme ça aussi qu’on élargit le champ, petit à petit, en normalisant.

Certains groupes masculinistes ont le vent en poupe, notamment ceux qui proposent de vivre « L’aventure initiatique des nouveaux guerriers ». Parti des États-Unis, le phénomène croît en Europe aussi. Comment peut-on expliquer un tel attrait pour cette forme de retour du patriarcat ?

Le patriarcat n’est jamais parti ! C’est vraiment intéressant comme question. Je ne pense pas qu’il y ait une seule réponse. Cela dépend du point de départ. Les masculinismes – le pluriel est important – contemporains ont commencé à monter à partir du moment où les femmes ont créé des groupes de parole (en non-mixité choisie, NDLR). Les hommes ont réagi en formant leurs propres groupes de parole. C’est quitte ou double : soit ils ont entrepris de déconstruire les stéréotypes qui les oppriment aussi, soit ils ont décidé que tout est de la faute des féministes et qu’il fallait les combattre, en partant de la négation de la perspective des femmes et des minorités sexuelles. En absence de mixité, les dérives sont possibles. Ce n’est pas systématique, mais l’Histoire nous montre qu’elles sont probables. On est alors dans les années 1960-1970, au début des mouvements féministes.

Il n’y a pas ce genre de dérives du côté féministe ?

Les mouvements féministes ont la particularité de se critiquer entre eux. Il y a toujours eu des « querelles de chapelle ». Cela fait aussi la force du féminisme : continuer à se construire et à se reconfigurer en entendant également des voix différentes, notamment des personnes marginalisées. Aux États-Unis, vous avez eu d’abord les féministes blanches qui ont commencé à déconstruire les stéréotypes, et les afroféministes qui ont protesté au sein des mouvements féministes en disant « on existe aussi ». Donc, petit à petit, la lutte féministe s’est construite en incluant de plus en plus de voix, en se scindant, en renonçant. Il y a une convergence, c’est très fluide. À aucun moment, sauf peut-être pour les mouvements des suffragettes et pour quelques individus beaucoup plus radicaux dans les années 1960, il n’y a vraiment eu de la violence. Des actions de désobéissance civile, oui, des grèves, mais pas d’attaques violentes collectives perpétrées par des femmes.

Vous qualifiez de « terroristes » certaines attaques contre des femmes, comme le font les djihadistes justement. Pour quelle raison ces actes collectifs ne sont-ils pas très relayés, selon vous ?

C’est dû à la manière de les appréhender. Les pick up artists, mal traduit en français par « coaches en séduction », par exemple, sont des prédicateurs du contournement du consentement des femmes. Si l’on pose de vrais mots dessus, c’est ça leur métier : coacher les hommes pour leur apprendre à contourner le consentement des femmes. Certains envoient leurs adeptes dans la rue harceler des femmes pour maximiser leur score en fonction des numéros de téléphone qu’ils parviennent à obtenir. Ce sont de vraies brigades du harcèlement et nullement des coaches en séduction.

On est réellement sur une action collective violente envers les femmes – parce que le harcèlement de rue est un délit – pour imposer une forme de masculinité hégémonique au sein de leur groupe. La façon de parler du masculinisme me semblait toujours un peu à côté de la plaque. Pour les masculinistes, les femmes sont déjà déshumanisées. La femme est une chose, un objet pour leur gratification personnelle, pour leurs privilèges. Donc, quelque part, la perspective des femmes n’existe même pas dans leur radar.

Seuls dans la vie quotidienne, mais nombreux en ligne à honnir les femmes au pouvoir de vouloir les tuer en masse, les incels sont à l’origine d’une menace terroriste qui doit être reconnue comme telle.

© Djavan Rodriguez

Qui sont les autres masculinistes qui font mouche en Europe ?

Nous ne sommes qu’au début du travail de catégorisation. Il reste beaucoup à faire. C’est aussi un acte militant, parce que nommer les choses, ce n’est pas toujours donné aux femmes. Que ce soit dans le domaine du terrorisme ou de la science en général, ce sont historiquement les hommes qui ont nommé les choses. Je prends un contre-pied, et je hacke le système en le faisant. La catégorisation, la classification des groupes masculinistes, je l’ai organisée par rapport à leur posture dans la société. Se sentent-ils opprimés ? Se font-ils passer pour des victimes dans leurs discours ? Ou ont-ils une posture de suprémacisme affirmé ? Certains groupes sont très conscients de l’existence de la domination masculine et souhaitent que ça continue. Après cette classification en victime ou en viriliste vient une autre question : dans quelles arènes investissent-ils leurs discours ? Il y a donc les incels, les MGTOW (« Men Going Their Own Way », des hommes qui, soi-disant, « suivent leur propre chemin »), les pick up artists (PUA, les brigades de contournement du consentement). Ceux-là vont performer leur masculinité au sein de leur milieu de radicalisation masculiniste en la fondant sur leur succès dans les relations sexuelles. Après les relationnistes donc, il y a les tradis. Il s’agit de groupes qui découlent d’une vision fondamentaliste du monde. Alors, en Occident, c’est plutôt du fondamentalisme chrétien. J’utilise d’ailleurs le terme « christo-fasciste » pour bien marquer le coup. Quand on voit où ils en sont aux États-Unis, on n’est vraiment pas loin de ça. Il y a ensuite des sous-catégories. Vous avez, par exemple, ceux qui renoncent à la pornographie et à la masturbation, les NoFap, très en vogue en ce moment. Ce n’est pas dangereux, mais c’est désagréable pour les jeunes hommes, et c’est surtout une question morale : ça réinjecte une forme de tabou dans la sexualité, juste au moment où l’on commençait à normaliser la santé sexuelle. Maintenant, on leur vend ça comme un moyen de devenir viril, d’augmenter leur taux de testostérone. Ce qui est grave, c’est que cela se transforme en action collective. Tous ces hommes qui se disent frustrés par les images sexualisées qu’ils reçoivent de la part de la société se victimisent, sans jamais penser aux femmes qui sont exploitées. On est en pleine inversion.

Le mois de novembre est initialement le mois de sensibilisation aux violences faites aux femmes. En contre-pied est né Movember, une campagne internationale qui ramène l’attention sur les hommes. C’est le même mécanisme d’inversion ?

Les tradis ont transformé « droits des hommes » en « besoins des hommes ». Et ils ont inscrit leur argumentaire dans l’arène de la santé au masculin. Il y a beaucoup de choses à faire dans ce domaine, mais les discours frôlent le conspirationnisme, dans le sens où ils accusent les féministes d’avoir capté la majorité des moyens pour améliorer la santé des femmes uniquement. Ce qui n’est pas vrai ! Ils détournent le vocabulaire. Ils disent aussi que leurs droits sont lésés, en plus de leur santé. C’est ça la nouvelle itération : ils s’adaptent au contexte. À la base, Movember était assez ludique : encourager les hommes à se laisser pousser la moustache en novembre pour sensibiliser et lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Cela partait d’un bon sentiment, mais il y a eu une corruption venant de réseaux beaucoup plus extrêmes. Par conséquent, la campagne a dévié dans le masculinisme.

Chaque année depuis 2003, la Movember Foundation Charity invite les hommes à laisser pousser leur moustache en novembre pour sensibiliser à la santé des hommes. Pour Stéphanie Lamy, la stratégie calculée est calculée, et le but précis : orienter « délibérément l’attention de l’opinion publique depuis la lutte pour les droits des femmes et des enfants vers les besoins des hommes ».

© MiscMedia/Shutterstock

Le département de sécurité intérieure américain reconnaît la menace terroriste masculiniste. Qu’en est-il de l’Europe ?

Il ne reconnaît que les incels, la menace la plus spectaculaire. En Europe, il y a un début de prise de conscience du risque, car leur discours et leur haine sont dirigés vers la société entière. On en revient aux stéréotypes qui entourent le terrorisme. Ils ont commis pas mal d’attentats, mais parfois les médias vont citer les incels alors que ce sont d’autres mouvances masculinistes qui sont à l’œuvre. Il manque d’expertise et de personnes de bonne volonté au niveau du ministère de l’Intérieur, de la sécurité pour élaborer des politiques publiques spécifiques à cette menace. Les informations manquent également sur leur nombre. En fait, ce sont des messieurs-tout-le-monde. Nous sommes face à des facteurs push and pull : à la fois la société qui va pousser vers un milieu de radicalisation, mais il y a aussi un facteur d’attractivité de ces milieux et de ces discours-là. Je n’aime pas essentialiser, car le terrorisme, c’est une tactique.

  1. Syndrome non reconnu par le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM), le manuel de référence des psychiatres, NDLR.
  2. Néologisme de langue anglaise pour involuntary celibates, célibataires involontaires en français, NDLR.
  3. Traduit littéralement par « conversations de vestiaire », NDLR.

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