La tartine

La bête à abattre

En cette année électorale aux multiples scrutins, la perspective des résultats électoraux de juin nous taraude. Un Flamand sur quatre serait prêt à octroyer sa voix à l’extrême droite, qui deviendrait alors le premier parti du Nord du pays. Acoquinée à la N-VA, cette coalition droitiste pourrait prendre la tête de l’État. Le spectre d’un dimanche noir en Belgique n’est pas agité à la légère. Nos voisins néerlandais ont récemment franchi le Rubicon, rejoignant ainsi la liste chaque fois plus longue des pays à nouveau tentés par la « bête ». Et même si la Wallonie n’a toujours pas sorti un leader d’extrême droite « convaincant » de son chapeau, ce n’est peut-être qu’une question d’offre, mais aussi d’investissements dans les réseaux sociaux. La survenue d’un.e dirigeant.e charismatique qui surferait sur les failles et sur les problèmes pourrait renverser la donne. Le choix d’axer notre tartine sur l’extrême droite était par conséquent évident pour contrer, à notre échelle, les éventuels attraits pour les théories fumeuses et non démocratiques de ces mouvements politiques. Notre dossier décortique donc en détail les causes et effets du miroir aux alouettes extrémiste.